lundi 22 octobre 2012

Actu des banques

Espagne : Les banques seront recapitalisées d'ici mi-2013-Almunia, nous dit Reuters. Bonne nouvelle ! Ca veut dire que l'on sait pourquoi les personnes chargées de valider les comptes de Bankia (cf Le rapport annuel de Bankia ..., un post du 14 Juin 2012 ) ont trouvé la source de l'erreur. 


France : La Tribune se demande si la Banque Publique d'Investissement (BPI) n'est pas un cannibale,  au vu des inquiétudes au sein de ses filiales et des tensions entre l'Etat et la Caisse des dépôts ...

Irlande : Les Echos nous disent que Merkel reconnait la spécificité du cas Irlandais. La question est donc des savoir si l'UE saura être compréhensive sur les Landesbanken, dont on souligne aussi, peut-être à juste titre, le caractère spécifique.

Bref, il y a encore du boulot en terme de restructurations. 

mercredi 17 octobre 2012

La Défense dans le rouge ?

Le Figaro titre "La Défense en déficit probable en 2016" à cause des 150 millions d'euros nécessaires pour rénover les tunnels, 120 millions pour refaire la dalle et 60 millions pour toiletter les parkings, alors que le prix du mètre carré vendu (et donc les taxes collectées par l'Epad) baisse, 

alors que le Monde, qui titre " Le quartier de la Défense risque le naufrage financier", cite la Cour des comptes qui dénonce les "dérives" de gestion et émet de "sérieux doutes sur l'équilibre financier final" de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (Epadesa, ex-EPAD). 

source : Paris London Ailleurs

lundi 15 octobre 2012

Alvin Roth et Lloyd Shapley Prix Nobel d'Economie



Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel 2012 a été décerné ce lundi 15 octobre aux Américains Alvin Roth et Lloyd Shapley pour leurs travaux sur les marchés et la façon d'ajuster leurs acteurs.

Alvin Roth enseigne à Harvard http://scholar.harvard.edu/roth
Lloyd Shapley enseigne à la UCLA http://www.math.ucla.edu/classes/faculty/shapley.html

Ca n'est pas la première fois que la théorie des jeux est ainsi récompensée. Plus d'informations sur Contrepoints. org 

dimanche 14 octobre 2012

Bien que notée AAA, la France serait en 'état de faillite aggravée'


PARIS - La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a aujourd'hui déclaré que la précédente majorité avait laissé la France dans un "état de faillite aggravée". Mme Najat Vallaud-Belkacem répliquait aujourd'hui à François Fillon, qui a accusé le président François Hollande "d'amateurisme", en le renvoyant au bilan de son action gouvernementale.

"M. Fillon est-il vraiment le mieux placé pour donner des leçons, lui qui a commencé son mandat de Premier ministre à la tête d'un Etat en faillite et l'a laissé en état de faillite aggravée ?", a déclaré à l'AFP Najat Vallaud-Belkacem.

Suite à ces propos, certains commentateurs ne manquent pas de souligner qu'il est difficile de défendre avec crédibilité la note AAA de la France tout en déclarant que celle-ci est dans un état de faillite aggravée.

Dans une interview jeudi aux Echos, l'ex-premier ministre a estimé que le projet de budget pour 2013 était "un monument d'amateurisme, d'irresponsabilité et de mauvaise foi". "On se demande qui gouverne, François Hollande et le gouvernement ou quelques nostalgiques de l'économie dirigée ?", a-t-il demandé.

source : Romandie.com

samedi 13 octobre 2012

backlash to another bank bail-out would be "uncontainable"

Une évidence rappelée par Paul Tucker, de la Bank of England : les banques doivent être gérées de telle sorte qu'il n'y ait pas besoin de faire appel à des fonds publics en cas de problème. 



Paul Tucker warns backlash to another bank bail-out would be "uncontainable"


Banks must structure themselves so they can fail without taxpayer bailouts or else the next rescue will provoke levels of public anger that would be “almost uncontainable”, Bank of England deputy governor Paul Tucker has warned.


La suite dans le Télégraph 

vendredi 12 octobre 2012

Le retour des fonds vautours

Amusante, cette histoire de bateau saisi : 

Une frégate de la marine argentine reste bloquée près d'Accra et son équipage patiente au port, la justice ghanéenne ayant refusé jeudi, en appel, de libérer le navire retenu sur ordre d'un tribunal local suite au recours d'un fonds spéculatif, filiale d'Elliot Management, porteur de titres de dette argentins. 

la suite : JeuneAfrique.com ou dans le Wall Street Journal "Argentine Navy Ship Remains Impounded in Ghana"

Pourquoi amusante ? Parce qu'elle ressemble un peu au scénario de Le jour où la France a fait faillite, de Philippe Jaffré et Philippe Ries. Dans cette "fiction", les créanciers immobilisent l'avion présidentiel français (pas encore appelé Air Sarko One au moment de la rédaction de ce livre, en 2006).

"Or, alors que l'Argentine a dit :

Nous sommes parvenus à un accord avec 93% de nos créanciers sans jamais céder aux fonds vautours et nous ne le ferons pas maintenant car, pour le gouvernement de (la présidente) Cristina Kirchner, il ne s'agit pas d'une question de comptabilité, mais de souveraineté",

on apprend également que, dans le passé, la présidence argentine a dû à deux reprises, en 2007 et 2010, renoncer à utiliser l'avion présidentiel, le Tango 01, pour éviter qu'il ne soit saisi à son arrivée aux Etats-Unis et en Allemagne. 

jeudi 11 octobre 2012

S&P abaisse la note de l'Espagne

L'agence Standard and Poor's a annoncé mercredi avoir abaissé la note de solvabilité de l'Espagne, celle-ci n'étant désormais plus qu'à un cran de la catégorie des emprunteurs spéculatifs. Cette note se retrouve abaissée de deux crans, de "BBB+" à "BBB-", la note qu'elle attribue à la dette publique espagnole à long terme. L'Espagne demeure ainsi dans la catégorie des pays en mesure de faire face à leurs obligations de manière adéquate, mais la note qui lui est attribuée est la plus faible dans la catégorie des investissements jugés fiables. L'agence associe en outre une "perspective négative" à la note du pays, signe qu'elle pourrait l'abaisser encore à moyen terme, ce qui relèguerait automatiquement les obligations d'Etat espagnoles dans la catégorie des investissements qu'elle juge spéculatifs.

Le programme de privatisation va s’accélérer en Espagne ...!

mardi 9 octobre 2012

le monde d'après - les banques vont-elles nous ruiner ?

Le service public télévisuel poursuit dans l'explication de la crise économique actuelle. Bonne initiative ! Cependant, l'émission Le monde d'après de ce lundi 8 octobre 2012, avec Franz Olivier Giesbert, a évité certaines questions et a énoncé quelques inexactitudes.

  • l'émission affirme que le subprime commence avec le 9/11. Certes, Allan Greenspan a bien eu une politique économique trop accomodante, mais le subprime date de 1995, avec l'adoption de la dernière révision du Community Reinvestment Act.
  • contrairement à ce que raconte #lemondedapres, les crédits subprimes ont explosé non pas quand les taux d'intéret auraient remonté mais quand les prix de l'immobilier ont cessé de monter.
  • Au sujet de la Grèce, l'explication du #lemondedapres est inexacte : Goldman Sachs n'a pas fait de prêt pour maquiller les comptes, ils ont titrisé les taxes aéroportuaires et les recettes de la loterie Grecque, sachant que le pays a poursuivi l'endettement après 2001 et la "qualification pour l'Euro" en finançant des Jeux Olympiques chers.
  •  Toujours au sujet du subprime, on se demande bien, si on dénonce les banques, pourquoi dans ce cas on ne dénonce pas les agents immobiliers ? 
  • Au sujet de la crise de 1929, le reportage le dit bien : ce sont des investisseurs endettés qui se sont trouvés incapables de rembourser les banques qui ont déclenché la crise. Alors pourquoi ensuite dire que les banques ont déclenché la crise ? 
  • Enfin, les liens entre la politique et le top management de la finance ne date pas des années 90.Déjà, dans les années 30, un certain Joseph Kennedy, ancien broker chez Hayden, Stone & Co et futur ambassadeur des Etats Unis au UK, a présidé la Securities & Exchange Commission.
#lemondedapres a enchainé les images spectaculaires, mais a évité deux questions clefs : 

  • et si la croissance n'avait rien de garanti ? 
  • et si on laissait les banques en difficulté faire faillite ? 
Heureusement que Frédéric Oudéa était quand même la pour rappeler aux épargnants qu'il n'y a pas de rendement sans risque.

lundi 8 octobre 2012

Bloody monday

Certes, les banques n'ont pas fait les pires perf aujourd'hui.
Mais elles ont bien contribué à l'actualité :


  • le ministre du redressement productif veut les taxer, elles et l'immobilier, (source Challenges), parce qu'elles "feraient de l'argent sans trop se fatiguer"
  • Panorabanque.com compare leurs tarifs et trouve que les banques en ligne sont vraiment moins chères (voir BFM)
  • Dexia prend la route d'une nouvelle recapitalisation (cf News Banques)
  • McKinsey affirme que le secteur est toujours sous pression (Romandie.com)
  • En plus en enfin, un des fournisseurs et partenaires du monde bancaire, Amxe, lance en partenariat avec Wal Mart une alternative au compte bancaire (Boursier.com)



LibelléDernierVar.Ouv.+ haut+ basVar/1janvVol.