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La lettre annuelle de Warren Buffett est disponible sur le site de Berkshire Hattaway
PARUTION le 23 février
Chute des gouvernements grec, italien, perte de notre AAA, chaque jour apporte son lot de (mauvaises) nouvelles. L’édifice européen et les économies des grands États, dont chacun avait la conviction qu’ils pourraient résister à toute épreuve, semblent sur le point de s’effondrer. Avec un responsable tout désigné : les marchés financiers.
• Comment en est-on arrivé là ?
• Quelle est la responsabilité réelle des marchés ?
• La dictature des marchés est-elle un fantasme ou une menace avérée ?
Ces questions brûlantes interpellent nos démocraties et constituent l’un des enjeux majeurs de l’élection présidentielle. Pour y répondre Pascale-Marie Deschamps interroge sans concession Philippe Tibi et Pierre de Lauzun. Au cours de ces entretiens, le voile se lève : les marchés financiers sont expliqués, leur utilité évaluée et les responsabilités trouvent leur juste place.
À rebours des idées dominantes, ce livre arrive à point nommé pour éclairer le débat. Il constitue un opus indispensable pour comprendre, agir et décider.
Préface de Michel Pébéreau.
Pascale-Marie, Deschamps rédactrice en chef adjointe d’Enjeux Les Échos.
Pierre de Lauzun, délégué général de l’Association française des marchés financiers (Amafi).
Philippe Tibi, président de l’Amafi, professeur à l’École Polytechnique et président d’UBS en France.
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Trois importantes entreprises américaines de la grande consommation ont publié mardi leurs résultats annuels. Il s'agit du distributeur généraliste Wal-Mart, de la chaîne de bricolage Home Depot et du géant agroalimentaire Kraft.
"Wal-Mart a un peu surpris le marché par la baisse de 4% de son bénéfice, qui traduit la volonté qu'a eue le groupe de préserver ses parts de marché au détriment de ses marges. Wal-Mart a fait davantage de promotions, qui ont érodé ses marges", explique Arnaud-Cyprien Nana Mvogo, analyste financier chez CM-CIC Securities.
Wal-Mart chutait en Bourse après l'annonce d'un bénéfice en baisse de 4,2% à 15,7 milliards de dollars, malgré un chiffre d'affaires en augmentation de 6% sur l'année fiscale à 447 milliards.
"Ce résultat peut être expliqué par deux facteurs, poursuit Arnaud-Cyprien Nana Mvogo. D'une part, la faiblesse du pouvoir d'achat des Américains, le taux de chômage restant élevé malgré la bonne nouvelle reçue récemment. Ensuite, ceux qui travaillent ont un salaire faible et un fort taux d'endettement, expliquant la consommation atone."
Cette faiblesse de l'économie américaine est moins visible en revanche chez Home Depot. Le spécialiste américain du bricolage a fait mieux qu'attendu avec un bénéfice net en hausse de 16,3%, à 3,88 milliards de dollars, grâce à une accélération de ses performances en fin d'année. Le chiffre d'affaires a progressé de 3,5% pour atteindre 70,4 milliards. "Cela donne une autre image de l'économie américaine. Si les gens sont en train de réinvestir la sphère familiale, cela pourrait en outre se traduire au trimestre suivant par une accalmie des ventes automobiles, étant donné qu'on ne peut acheter à la fois du mobilier et une voiture, dit l'analyste. Ce bon résultat de Home Depot traduit également que la population américaine continue de se polariser: entre d'une part les chasseurs de promotions chez Wal-Mart et d'autre part ceux qui achètent du mobilier et des biens de luxe, ce que montrent les résultats de PPR, LVMH, Tiffany ou Elizabeth Arden."
Kraft affiche des résultats mi-figue mi-raisin, conformes aux attentes: un bénéfice net en recul de 14% à 3,5 milliards de dollars, mais un chiffre d'affaires en hausse de 10,5% à 54,36 milliards.
"On note cependant un ralentissement de la croissance au 4e trimestre, avec une hausse de seulement 6,6%, ce qui traduit clairement une incertitude au niveau macro-économique."
Deux régions ont tiré les ventes de Kraft en 2011, l'Europe et les pays émergents, tandis que les activités aux Etats-Unis (snacks, épicerie et café) ont marqué le pas. "Kraft rassure cependant sur sa capacité à maintenir sa marge brute, qui est de 35% contre 36,4% l'an passé. La légère baisse s'explique par la hausse des dépenses marketing, qui s'est traduite par une hausse du chiffre d'affaires, positive pour la conquête de parts de marché", conclut l'analyste.
Source : L'Echo
http://www.lecho.be/nieuws/archief/Les_geants_americains_face_a_la_crise_US.9162819-1802.art
Laurent BATSCH, Président de l'Université Paris-Dauphine,
Dominique CERUTTI, Directeur général adjoint de NYSE Euronext,
Jean-Hervé LORENZI, Président du Cercle des économistes,
ont le plaisir de vous inviter à assister à la 10ème édition de ce grand débat,
à l’occasion duquel chefs d’entreprises, personnalités et membres du Cercle des économistes débattront sur le thème
LA FIN DE LA DICTATURE DES MARCHÉS ?
Jeudi 16 février 2012
Accueil : 18h00