A l'occasion du Prix du Meilleur Memoire de l'Economie et de la Finance qui s'est tenu hier chez BNP Paribas, le professeur Jean-Marc Daniel a effectué un discours, a l'invitation du Centre des Professions Financieres, des plus lumineux.
Sa these : la crise est due a un exces de depense de la part de certains pays, et non pas a un exces d'epargne de la part d'autres.
Ses emprunts : Jacques Rueff, David Ricardo et Jean-Jacques Rousseau
Sa demonstration : les plans de relance les plus massifs de toute l'histoire économique ont debouché des taux de croissance economique nulle (France) ou faible (Etats Unis).
Cela se rapproche, de maniere humoristique et moderee, des propos que tient Pascal Salin vis a vis de l'impact du capitalisme sur la crise (il y voit une relation nulle voire inverse).
Conclusion pratique pour l'analyse du secteur bancaire : le deleveraging n'est manifestement pas fini, et l'impact d'un retablissement du Glass Steagall Act sera massif.
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