Le point de départ du problème que ne mentionne pas Harald Schumann, le journaliste du Berliner Tagespieler :
- les états Européens dépensent plus d'argent public (en dehors de quelques rares) qu'ils ne collectent d'argent public
- bien que la zone Euro ne soit pas une zone monétaire optimale, les Européens veulent sauver la zone Euro, une construction politique, justement pour ne pas défaire cette réalisation communautaire
- l'Euro a pour conséquence négative de détruire la compétitivité prix des pays les moins compétitifs coté hors prix, mais a eu pour conséquence économique réelle et concrète de faire baisser les taux d'intérets dans des pays comme l'Irlande ou l'Espagne, entre 2002 et 2007, ce qui a alimenté la bulle immobilière notamment, et ce qui a donc eu une conséquence réelle sur l'économie : du BTP florissant et les jobs qui vont avec
Question : si les banques ne peuvent plus servir d'intermédiaires entre les investisseurs et les emprunteurs, qui prêtera à nouveau à une institution qui aurait fait défaut, comme le journaliste le suggère ? Vaste sujet, l'aléa moral. C'est ce qui a mobilisé les politiciens Européens durant des nuits entières : fallait-il sauver les économies de la veuve de Carpentras, car, au final, c'est bien elle la "spéculatrice" ?
Les SICAV monétaires des épargnants français, allemands, etc, sont (ou ont été) en partie investies en titres de dette grecque, espagnole, portuguaise etc pour deux raisons :
- une pratique : le risque rapporte
- une "idéologique" : cela a servi la construction du marché unique européen
C'est la question que le journaliste n'a pas posé : est-il prêt à expliquer à ses compatriotes épargnants que, les rendements de 5% et plus, sans risque, alors que la France ou l'Allemagne empruntent plutôt en dessous de 3%, ça va être plus difficile ?
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