Le CAC 40 termine la journée à 5 905.17 points, en baisse de -0.13% par rapport à jeudi.
Le BEL 20, lui, a perdu -0.21% à 3 906.68 points.
Le NYSE, actif sur une demi-journée post Thanksgiving, a vu le Dow Jones clôturer à 28 051,41 points, en baisse de 0.41%.
ORANGE BELGIUM (ISIN : BE0003735496), ex Mobistar, reste la position la plus gagnante de notre portefeuille.
Cette grosse mid cap belge (market cap de 1 209 mln €), très bien suivie par les analystes financiers et détenue à 52,91% par Atlas Services Belgium, une filiale d'Orange, voit son chiffre d'affaires plafonner autour de 1.2 milliards d'euros depuis plusieurs exercices, et son résultat net se dégrader.
Mobistar est devenu Orange en mai 2016.
Le marché belge des télécoms mobile ne semble pas particulièrement attractif en termes de perspectives de croissance puisque dès 2013, les analystes financiers comme ceux de Crédit Suisse prévoient une certaine stagnation du chiffre d'affaires.
Alors, quand sur Orange Belgium, ABN Amro passe de conserver à acheter en visant 24,60 EUR, l'ensemble de la communauté financière se réintéresse au dossier, surtout quand celui ci bénéficie d'un bon newsflow.
Ceci étant dit, la recherche académique se demande toujours si les recos des analystes ne sont pas toujours, loin de la, un bon catalyste pour les actions cotées en bourse.
Par exemple, cette étude de Pavel Savor (University of Pennsylvania) de 2012 suggère que les investisseurs auraient tendance à sous réagir aux événements de type catalystes contenant des nouvelles sur l'entreprise et à sur réagir aux changements de prix des titres.
De plus, cette autre étude, de 2014, de Ohad Kadan (Olin Business School, Washington University in St. Louis), Leonardo Madureira (Weatherhead School of Management, Case Western Reserve University), Rong Wang (Lee Kong Chian School of Business, Singapore Management University) et Tzachi Zach (Fisher College of Business, Ohio State University) arrive à l'idée que les analystes financiers sont bien meilleurs dans le fait de comparer des titres entre eux au sein d'une même industrie que de les comparer au marché.
Ceci étant dit, les banques d'investissement ont déjà répondu à cette critique en inventant le métier de stratégiste actions, qui est justement censer permettre de prendre un peu de hauteur par rapport au focus sectoriel.
Arnaud-Cyprien Nana Mvogo
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