La professeur d'économie Catherine D'Hondt (de l'Université Catholique de Louvain) écrit dans l'Echo de ce jour "Être très actif sur les marchés actions n'est pas synonyme de meilleure performance".
Ce n'est pas complètement intuitif, puisque l'image de l'efficacité des day traders surfant sur le bruit persiste. Le concours de l'Echo/De Tijd, à ce titre, en facturant des frais fictifs de commission à chaque trade, tend au réalisme dans le sens où il rappelle que l'industrie de l'intermédiation financière, elle, a intérêt à ce que les portefeuilles tournent rapidement.
En revanche, il était de bon ton, depuis vendredi, d'être un minimum actif, afin de rebalancer son portefeuille sur les Etats-Unis.
Le découplage est flagrant.
Pendant que le CAC 40 perdait -0.51% en clôturant à 6 013.59 et que le BEL 20 évoluait dans les mêmes proportions en perdant -0.57% et en terminant la journée à 3 971.78 points, le Dow Jones Industrial Index gagnait +0.24% à 28 703.38 points.
L'Europe subit complètement les incertitudes liées aux problématiques géopolitiques, pendant que les Etats Unis restent tirés par les actions qui performent depuis plusieurs mois, comme Apple , Facebook (+1.88% aujourd'hui) ou Alphabet (+2.67%).
Il n'y a pas de raison, à ce stade, pour que cela change à court terme.
En revanche, ce qui pourrait changer, à court terme, c'est le profil de l'action Renault.
On apprend, via la presse du jour, qu'une "centaine de journalistes internationaux accrédités pour la conférence de Carlos Ghosn", mercredi 8 janvier 2020 à 14h. Les actions Renault montent depuis plusieurs jours maintenant. Est-ce en anticipations de futures révélations sur le management de Nissan, ce qui permettrait à la partie française de l'alliance Nissan Renault de reprendre un peu le pouvoir ?
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