Toutefois, et ce sans dénier les capacités managériales extraordinaires de Carlos Ghosn, cette conférence de presse a montré à quelle points les responsabilités, dans les grands groupes, étaient diluées, et la gouvernance, faible, surtout quand des actionnaires type Etat Français s'en mèlent.
Les multinationales mettent donc à la disposition de leur top management des voitures, des avions, des maisons ... et rien ne semble avoir changé depuis Teldar Paper et ses 33 vice présidents.
La volonté d'aligner les intérêts des managers avec celui des actionnaires est un sujet de réflexion ancien, qui ne semble pas trouver de solution simple. Et l'essor actuel de l'ESG n'y change rien.
Arnaud-Cyprien Nana Mvogo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire